Cette décision en cours de préparation, qu'on lui soit favorable ou non, touche une option clé de civilisation, façonnée par le temps. Il ne s'agit pas d'une modification de détail de la fiscalité ou d'un changement du code de la route. Une approche plus prudente est nécessaire avant de pouvoir dire que les citoyens l'ont ou non choisie.
L'indignation est à son comble ! Des mosquées et des mausolées du XVe s. sont détruits à la pioche par les islamistes d'Ansar Eddine. Le TPI déclare "C'est un crime de guerre pour lequel mes services sont pleinement autorisés à enquêter". Etc. L'islamisme, encore lui ! Cela m'évoque deux questions :
Sur un ton souvent péremptoire, c'est ainsi que se résument les opinions de nombreux interlocuteurs et pas seulement des plus jeunes. « J'aime pas le nucléaire, j'aime les pâtes, j'aime pas l'histoire, etc ». Soit, avoir une opinion est un droit. Mais là où l'affaire prend moins bonne tournure, c'est que cette opinion vaut souvent jugement et met un terme à toute autre considération un peu plus approfondie sur le sujet. Puisque je n'aime pas, c'est mauvais, puisque j'aime c'est bon. L'avis des autres, les causes et les conséquences de cette opinion, tout cela est oublié.
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