La presse s'empare aujourd'hui des illégalités commises au sein des Comités d'entreprise de la RATP, suite à un rapport de la Cour des Comptes. Mépris de la loi (comptes non publiés et même absebce de comptabilité, disparition de sommes considérables, etc.), achat de la paix sociale, prévarication des instances représentatives... Beau tableau, mais qui laisse encore de côté les vraies malversations.

Si ce n'est que tout cela avait été soigneusement décrit en Janvier 2011 par l'IFRAP qui circonstanciait avec soin sa position et fournissait des chiffres précis, sans que qui que ce soit s'en empare et surtout pas la presse qui, encore une fois montre qu'elle ne sert plus à grand chose, sauf à hurler avec les loups. 

 

Pour le plaisir, le chapeau du texte de l'IFRAP :

Un audit interne réalisé par l’Inspection générale de la RATP (non publié) montre que l’entreprise « achète » la paix sociale grâce aux moyens qu’elle attribue aux organisations syndicales afin d’assurer la représentation du personnel, et ce par de multiples moyens : subventions aux organes représentatifs, attribution de chèques syndicaux, suivant des pratiques « opaques » et largement dérogatoires par rapport au droit commun… et pour un coût total astronomique : 37 millions d’€ de subventions aux institutions représentatives, dont le Comité d’entreprise (CRE-RATP). Edifiant. 

Alors, en conclusion, suivez l'IFRAP. Il y a beaucoup à y apprendre !