Je viens de lire le texte qui suit, écrit en 2019 par un ami de formation scientifique et qui, comme moi, souffre de la légèreté avec laquelle est traitée par l'IPCC ( en français GIEC) la question de l'origine anthropique du réchauffement. Un exemple : Le CO² produit par la respiration des hommes et des animaux, largement supérieur à celle des véhicules, est simplement oubliée !
Mon ami a fait dans ce texte une compilation des approximations, des oublis, des confusions entre corrélations et causes, voire même des contre-vérités que notre GIEC national profère, à l'opposé de toute méthode scientifique dont il cherche à se parer, mais qui sert de base aux radicalisations politiques actuelles et qui sapent le processus démocratique. Plus grave, cette sorte de vérité officielle empêche toute contradiction ou mise en cause, comme le montre l'article.
Sur cette base branlante, est-il sage de procéder aux dépenses extravagantes actuelles, quand ces sommes pourraient être dépensées pour nous préparer à ce réchauffement et à intervenir là où les activités humaines maltraitent notre terre ? Je pense que le monde financier qui y voit une opportunité considérable n'est pas de mon avis.
Alors, vous qui conservez un esprit critique (ne me faites pas mentir !), lisez ce texte simple et raisonnable (qui mériterait une mise à jour), et faites-vous vous-même votre opinion.
N.B. : Certains graphiques peuvent être mal positionnés ou difficiles à lire, mais cela n'entrave pas la compréhension d'un lecteur de bonne volonté. Mon ami ne dispose pas de l'appui financier du GIEC pour son travail.
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Le "Heartland Institute" est un "Think Tank" américain qui, depuis 1984 débat de questions de politique générale. Il a récemment mis en question l'alarmisme du IPPC (le GIEC en français) et a participé à la publication d'un rapport du NIPCC, qui montre les erreurs et probablement les manipulations de données faites par le GIEC. Nous présentons ici les pages de conclusion, dont le titre est :
par Bret Stephens le jeudi 3 décembre 2009.
Article paru le 30 novembre 2009 dans le Wall Street Journal (traduction de Martin Masse, chercheur associé à l’IEM).
L’an dernier, ExxonMobil a donné 7 millions $ à une variété d’instituts spécialisés dans les politiques publiques. En lisant certains des reportages parus dans la presse sur ces dons, on pourrait croire qu’il s’agit du scandale du siècle. Mais grâce aux événements qui se déroulent en ce moment sous le nom de Climategate, on se rend compte qu’en fait le véritable scandale est ailleurs.
Un extrait :
Si, entend-on régulièrement, il faut lutter contre les émissions de CO2, c’est parce qu’elles seraient à l’origine du réchauffement climatique dont certains pensent qu’il pourrait causer des ravages. Or il est aujourd’hui admis que les températures – en dépit d’une forte augmentation des émissions de CO2 – n’ont pas augmenté depuis plus de 10 ans (constatations de Mojib Latif du Leibniz Institute – Spiegel, 19 novembre 2009) et d’autres comme Richard Lindzen du MIT alors que, comme le souligne un très récent rapport de l’OMM, la concentration de l’atmosphère en CO2 continue de s’intensifier. La science du climat n’est donc pas aussi précise et rigoureuse qu’on nous le dit et les émissions de CO2 n’expliquent manifestement pas tout.
C’est en tous les cas ce que répètent depuis des années près de 700 chercheurs qui ont signé une pétition dans ce sens. Sans remettre en question le fait que la température globale aurait augmenté d’environ 0,7° au cours du 20e siècle, ils refusent de céder à la tentation catastrophiste et rappellent que la science du climat reste à faire, que le consensus n’est pas de mise sur ces sujets et qu’il ne faut en aucun cas négliger les théories alternatives explicatives du climat comme celles fondées sur le soleil et les rayons cosmiques. Les modèles utilisés aujourd’hui sont, selon eux, encore trop récents et peu fiables car nous ne maitrisons pas encore un certain nombre de phénomènes comme la formation des nuages. D’ailleurs, aucun spécialiste du climat n’a été en mesure d’anticiper l’absence de hausse des températures des 10 dernières années !
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