Imaginons une population de 100000 habitants dont 1000 sont atteints d'une maladie. 20 ans plus tard la population a augmenté à 200000 habitants, et 1200 sont atteints de la dite maladie. Faut-il conclure que :
- la maladie a augmenté de 20%, ce qui est un recul ?
- l'incidence de cette maladie est passée de 1,0% à 0,6%, ce qui est un progrès ?
Tout le débat de ce livre est là, ce qui peut paraître, à première vue, futile. Et cependant, il est facile de comprendre que la vision pessimiste, la plus facile à répandre, conduit à des prévisions et à des actions bien différentes de celles de la seconde vision.
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