La 33e session a eu lieu et fut, comme d'habitude, un succès.

Une découverte, pour moi, aura été le Claveciniste Bruno Procopio, d'origine brésilienne, qui nous a donné, avec Emmanuelle Guigues (viole de gambe) et François Lazarevitch (flûtes) les Pièces de clavecin en concert de Jean-Philippe Rameau. Il aurait mérité un meilleur clavecin pour que notre plaisir soit parfait...

Citons aussi le beau travail fait par Jérôme Correas (ici la Zingara de Charles-Simon Favart) qui montre que les excès et la dérision de Hervé Niquet ne sont pas une fatalité pour réussir.

Autre découverte, l'ensemble Pygmalion de Raphaël Pichon qui nous a proposé un travail de reconstitution, proche d'une énigme policière et fondé sur la Passion selon St Mathieu, de la Musique Funéraire pour le Prince de Cöthen.

Seule ombre au tableau : ce festival était le dernier de son fondateur et animateur, Jean-Bernard Meunier, qui a su en faire ce qu'il est aujourd'hui, un des tout premiers festivals baroques de France.